Low-code / no-code : ne pas faire l’impasse sur l’état de l’art produit

L'engouement pour le no-code et le low-code ne doit pas être une excuse pour faire l’impasse sur les essentiels d’un “bon” produit.

Low-code / no-code : ne pas faire  l’impasse sur l’état de l’art produit

Le no-code et le low-code présentent de nombreux avantages pour les entreprises qui cherchent à innover et à rester compétitives sur le marché : faibles coûts, rapidité de mise en œuvre, accessibilité car requérant peu de compétences techniques, collaboration facilité et agilité de la conception.

Des acteurs majeurs comme Google et Microsoft l’ont bien compris et proposent dans leurs offres ces outils. Des outils qui ont gagné en maturité et qui permettent désormais d’industrialiser des applicatifs en entreprise comme c’est le cas par exemple chez SNCF ou encore Suez. L’engouement et la croissance sont tels qu’on parle déjà de nouveaux rôles comme les “citizen developers”.

Cet engouement ne doit pas être une excuse pour faire l’impasse sur les essentiels d’un “bon” produit : la faisabilité, la viabilité, et surtout la désirabilité.

Des solutions qui suscitent l’intérêt des directions métiers des entreprises

Avec une croissance annuelle estimée à plus de 20% d’après Gartner, le mouvement prend de l'ampleur dans l'industrie du développement logiciel et notamment en entreprise où des solutions matures sont proposées par des géants comme Google ou Microsoft. Ces outils promettent de créer des applications sans avoir à écrire de code informatique ou presque. Leurs utilisateurs s’improvisent alors designer UX/UI, développeur, etc. pour concevoir des applications en utilisant des éléments visuels, des modèles préconçus et des fonctionnalités personnalisables.

De par leur accessibilité et leur facilité de mise en œuvre, le no-code et le low-code offrent de nombreuses possibilités pour les projets internes aux équipes métiers. Les collaborateurs peuvent utiliser ces outils pour créer des applications simples qui répondent à des besoins locaux et spécifiques. Cela permet de s’abstraire des demandes auprès des équipes informatiques, dont la priorité est bien souvent mise sur des projets plus impactant pour l’entreprise.

Les applications sont infinies, des ressources humaines pour gérer les congés ou la formation au service client pour gérer et traiter les enquêtes de satisfaction. Chez SNCF c’est par exemple pour aider les équipes de maintenance à régler les ressorts des bogies, ou chez SUEZ pour traiter les boues d’épuration.

Une accessibilité qui ne doit pas faire oublier les principes de construction d’un bon produit

La technicité pour construire des produits répondant à des besoins utilisateurs a mis des dizaines d’années pour atteindre sa maturité. On définit cet état de l’art par le terme “product management”. Ces solutions ne doivent pas faire oublier ses principes, régis par le triptyque : faisabilité, viabilité et désirabilité. Le risque est de voir proliférer des outils qui seront mal conçus, coûteront finalement cher, ou ne répondront pas aux besoins des utilisateurs finaux.

La méthode pour construire un “bon” produit doit observer les principes fondamentaux suivants :

  • une phase de “discovery” préliminaire avec des utilisateurs finaux pour comprendre ce qu’ils vivent au quotidien pour être sûr d’adresser le bon problème et d’évaluer des solutions potentielles cohérentes ;
  • une approche “lean” dans une phase de “delivery” afin de rapidement tester l’adéquation avec les besoins utilisateurs au travers de MVP (minimum viable product) de ces solutions ;
  • un déploiement et une  amélioration continue qui permettent de traiter les retours utilisateurs, les évolutions de contexte et assurer la maintenance.

Le produit est vivant : il naît, grandit, évolue, se transforme et finit par s’éteindre.

De plus, la conception d’applications reste un métier et nombre de bonnes pratiques sont à considérer pour respecter l’état de l’art en matière d’interface utilisateur, de code, de sécurité ou de confidentialité des données, afin d’en limiter les risques liés.

Enfin, ces solutions peuvent rapidement devenir coûteuses notamment celles qui adoptent un modèle de revenue à la consommation en ressources. Opérer à une bonne évaluation et une optimisation de cette consommation est essentiel pour la viabilité du produit.

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