Cinq portraits, cinq voix. Non pour ériger des modèles, mais pour élargir notre regard sur la tech. Avec Women’s Vision, il s’agit moins de célébrer que d’écouter. Accueillir les voix discrètes, les chemins sinueux. Et reconnaître d’autres façons d’habiter la tech.
Le pilotage des coûts cloud est confronté à une difficulté persistante : l’hétérogénéité des données fournies par les cloud providers. Nom des métriques, logique de ventilation, latence des exports, structure des remises… Rien n’est véritablement aligné.
A l'heure du cloud omniprésent, du multicloud et du cloud hybride, il fallait revoir la manière dont le FinOps s'applique. Avec un mot d'ordre toutefois inchangé : le pilotage par la valeur.
Regarder vos API comme des produits autonomes peut améliorer l'expérience des développeurs, la flexibilité technologique, l'interopérabilité système et favoriser l'innovation.
< L'architecture des plateformes
Il est essentiel de comprendre l'évolution rapide des technologies de l'information. Dans ce contexte, l'approche API first a pris les allures d'une révolution, transformant radicalement l'architecture de nos systèmes d'information et ouvrant la voie à une multitude de nouvelles opportunités.
En premier lieu, API-first est une approche centrée sur le produit pour développer des API. Il s'agit de voir les API comme des produits discrets et non comme des intégrations insérées dans d'autres systèmes. L'objectif global est de produire un ensemble d'API modulaires et interopérables, propices à l'innovation.
Par conséquent, les API sont traitées comme leur propre produit, pas simplement comme un élément d'intégration. Cette nouvelle posture fait d'elles un élément stratégique, et non plus seulement tactique.
Ensuite, l'approche API-first encourage la flexibilité. En traitant chaque API comme son propre produit, cette déconnexion offre une grande liberté dans leur conception, développement, déploiement et maintenance. Cette orientation réduit les dépendances et autorise les API à évoluer et être refactorisées avec moins de complexité.
Enfin, en adoptant des normes communes, comme la spécification OpenAPI (OAS), l'approche API-first facilite la compatibilité et l'inter-compatibilité entre les systèmes. Ainsi, les consommateurs d'API peuvent bénéficier de l'écosystème d'outils et systèmes tiers compatibles avec ces normes.
Cependant, adopter une approche API-first n'est pas sans difficultés. Il s'agit d’un changement culturel profond qui requiert un soutien de haut niveau. De plus, cette approche met en lumière l'importance cruciale d'une gouvernance appropriée. Sans elle, le concept même d'API-first est compromis.
Pour une grande entreprise souhaitant faire des API un élément central de sa stratégie, l'approche API-first est un choix naturel et judicieux. Cependant, elle n'est pas adaptée à toutes les organisations, notamment à celles qui préfèrent utiliser les API de manière tactique. Pour aller plus loin, un prochain article abordera des alternatives à l'approche API-first, pour aider chaque entreprise à trouver la stratégie API la plus adaptée à ses besoins.
Le pilotage des coûts cloud est confronté à une difficulté persistante : l’hétérogénéité des données fournies par les cloud providers. Nom des métriques, logique de ventilation, latence des exports, structure des remises… Rien n’est véritablement aligné.
Les directions informatiques modernes ne pilotent plus un système d'information centralisé. Elles orchestrent un maillage de services qui fonctionnent selon des modèles techniques et économiques radicalement différents.
Le SI en 2030 sera agentique, c'est une certitude. La question maintenant est de prévoir au mieux comment cela va s'agencer et comment préparer au mieux son SI pour accueillir les agents IA.
Les systèmes d'information sont désormais bien plus que multicloud. Ils sont hybrides, hétérogènes et malheureusement souvent non alignés.
