Cinq portraits, cinq voix. Non pour ériger des modèles, mais pour élargir notre regard sur la tech. Avec Women’s Vision, il s’agit moins de célébrer que d’écouter. Accueillir les voix discrètes, les chemins sinueux. Et reconnaître d’autres façons d’habiter la tech.
Le pilotage des coûts cloud est confronté à une difficulté persistante : l’hétérogénéité des données fournies par les cloud providers. Nom des métriques, logique de ventilation, latence des exports, structure des remises… Rien n’est véritablement aligné.
A l'heure du cloud omniprésent, du multicloud et du cloud hybride, il fallait revoir la manière dont le FinOps s'applique. Avec un mot d'ordre toutefois inchangé : le pilotage par la valeur.
A l'heure du cloud omniprésent, du multicloud et du cloud hybride, il fallait revoir la manière dont le FinOps s'applique. Avec un mot d'ordre toutefois inchangé : le pilotage par la valeur.
Historiquement (si tant est que l'on puisse parler d'Histoire à propos d"une pratique qui n'a qu'une dizaine d'années d'existence), FinOps a été cantonné de manière réductrice à une mission bien précise : optimiser la facture des fournisseurs cloud publics. C’était déjà complexe, parfois frustrant, mais les règles étaient relativement claires. En 2025, ce cadre a explosé. Les entreprises doivent désormais suivre, analyser, et arbitrer des coûts répartis entre plusieurs environnements : cloud public, cloud privé, SaaS, licences logicielles, infrastructures sur site, services d’IA. Le cloud est toujours là, mais il n’est plus seul. Il est devenu l’un des composants d’un ensemble beaucoup plus vaste. Le SI moderne est hybride, c’est un fait.
Cette évolution du périmètre transforme les pratiques FinOps. Il devient indispensable de structurer la gestion financière autour de périmètres fonctionnels clairs — ce que la FinOps Foundation nomme les "scopes" —, de fiabiliser la collecte et la standardisation des données (via des initiatives comme FOCUS), et d'articuler les outils natifs des plateformes cloud avec des logiques internes de pilotage multi-source.
▶ La révolution des scopes FinOps : un pilotage à géométrie variable
Les "scopes" permettent de structurer les démarches FinOps selon la nature des services : cloud public, SaaS, IA, on-prem, licences. Cette approche modulaire favorise une meilleure lisibilité, une gouvernance distribuée, et une adaptation fine aux logiques économiques de chaque périmètre. → Lire l'article : Comprendre les scopes FinOps en 2025
▶ FOCUS : une grammaire commune pour un pilotage multi-cloud lisible
L'initiative FOCUS vise à standardiser les données de coûts entre fournisseurs cloud. Pour les entreprises hybrides, elle devient une base pivot pour relier cloud public et IT interne, malgré des extensions on-prem encore en développement. → Lire l'article : FOCUS – opportunité ou nuage de fumée ?
▶ FinOps en environnement hybride : un écosystème sans centre
Le SI moderne est hybride par nature. La pratique FinOps doit intégrer la coexistence de plusieurs couches d’infrastructure, aux logiques économiques différentes. Cela impose de nouveaux arbitrages, des outils de lecture transverses, et des rôles redéfinis. → Lire l'article : FinOps dans un monde hybride
▶ FinOps, gouvernance et automatisation : sortir du modèle artisanal
La prépondérance des tableaux Excel dans les entreprises, approche pragmatique mais souvent "Quick & Dirty" doit laisser place à une gouvernance basée sur l'automatisation → Lire l'article FinOps, gouvernance et automatisation : sortir du modèle artisanal
En 2025, le FinOps quitte le domaine des initiatives ponctuelles pour devenir une discipline transversale, structurée autour de l’hétérogénéité des systèmes et de la réalité distribuée du SI. Le Cloud+ n’est pas une tendance. C’est le nouveau terrain de jeu du pilotage technologique par la valeur.
Le pilotage des coûts cloud est confronté à une difficulté persistante : l’hétérogénéité des données fournies par les cloud providers. Nom des métriques, logique de ventilation, latence des exports, structure des remises… Rien n’est véritablement aligné.
Les directions informatiques modernes ne pilotent plus un système d'information centralisé. Elles orchestrent un maillage de services qui fonctionnent selon des modèles techniques et économiques radicalement différents.
Les systèmes d'information sont désormais bien plus que multicloud. Ils sont hybrides, hétérogènes et malheureusement souvent non alignés.
Tout commence et tout finit par un tableau Excel... cette maxime s'applique sans aucune doute aux pratiques FinOps. Une approche artisanale, pragmatique, qui a permis d’amorcer les premiers gains. Mais en 2025, ce modèle montre ses limites.
