Cinq portraits, cinq voix. Non pour ériger des modèles, mais pour élargir notre regard sur la tech. Avec Women’s Vision, il s’agit moins de célébrer que d’écouter. Accueillir les voix discrètes, les chemins sinueux. Et reconnaître d’autres façons d’habiter la tech.
Cinq portraits, cinq voix. Non pour ériger des modèles, mais pour élargir notre regard sur la tech. Avec Women’s Vision, il s’agit moins de célébrer que d’écouter. Accueillir les voix discrètes, les chemins sinueux. Et reconnaître d’autres façons d’habiter la tech.
Le pilotage des coûts cloud est confronté à une difficulté persistante : l’hétérogénéité des données fournies par les cloud providers. Nom des métriques, logique de ventilation, latence des exports, structure des remises… Rien n’est véritablement aligné.
Le jour même où le CTO de Stellantis déclarait aux Echos vouloir transformer l’entreprise en « tech company », son Chief Software Officer témoignait à l’AWS Summit de Paris sur les bénéfices apportés par le Cloud.
Le jour même où le CTO de Stellantis déclarait aux Echos vouloir transformer l’entreprise en « tech company », son Chief Software Officer témoignait à l’AWS Summit de Paris sur les bénéfices apportés par le Cloud.
Relisez cette phrase.
Et mesurez le chemin parcouru.
Il y a peu, chez Maserati, Peugeot, Jeep, Citroën ou Fiat, on parlait surtout motorisation, concessionnaires ou design. Hier, Stellantis - née début 2021 de la fusion de PSA et Fiat-Chrysler - s’est présentée sous les traits d’une entreprise technologique. Avec un Chief Technology Officer, Ned Curic, interviewé dans Les Echos. Et un Chief Software Officer, Yves Bonnefont, sur la scène du Palais des Congrès (photo).
Pour nous qui expliquons depuis des années que les Tesla, ce ne sont pas des automobiles mais du logiciel sur roues, ce changement de perspective est phénoménal. Stellantis réalise déjà 400M€ de CA autour des services qui s’appuient sur le logiciel. Des services qui valorisent les données récupérées de 12M de véhicules connectés.
Un exemple de l’utilisation de cette data donné par Yves Bonnefont est particulièrement frappant : l’analyse de près de 7M de trajets réels effectués par les clients (en ville, sur route…) a permis de montrer que le véhicule électrique qui répondrait à la grande majorité des besoins devrait pouvoir rouler pendant 400km et se recharger en moins de 20 minutes.
L’analyse des données et l’embauche de développeurs (100 par mois !), constituent deux des éléments forts d’une Tech Company. C’est là que le Cloud entre en jeu : cela a accéléré ses capacités, en fournissant une infrastructure optimisée pour les données, en facilitant l’innovation et en offrant une meilleure qualité de service, à l’échelle.
Cerise sur le gâteau, la plateforme Cloud contribue aux objectifs de réduction de l’empreinte carbone ; Stellantis vise -50% en 2030 et la neutralité carbone en 2038.
Le pilotage des coûts cloud est confronté à une difficulté persistante : l’hétérogénéité des données fournies par les cloud providers. Nom des métriques, logique de ventilation, latence des exports, structure des remises… Rien n’est véritablement aligné.
A l'heure du cloud omniprésent, du multicloud et du cloud hybride, il fallait revoir la manière dont le FinOps s'applique. Avec un mot d'ordre toutefois inchangé : le pilotage par la valeur.
Les directions informatiques modernes ne pilotent plus un système d'information centralisé. Elles orchestrent un maillage de services qui fonctionnent selon des modèles techniques et économiques radicalement différents.
Le SI en 2030 sera agentique, c'est une certitude. La question maintenant est de prévoir au mieux comment cela va s'agencer et comment préparer au mieux son SI pour accueillir les agents IA.