Cinq portraits, cinq voix. Non pour ériger des modèles, mais pour élargir notre regard sur la tech. Avec Women’s Vision, il s’agit moins de célébrer que d’écouter. Accueillir les voix discrètes, les chemins sinueux. Et reconnaître d’autres façons d’habiter la tech.
Cinq portraits, cinq voix. Non pour ériger des modèles, mais pour élargir notre regard sur la tech. Avec Women’s Vision, il s’agit moins de célébrer que d’écouter. Accueillir les voix discrètes, les chemins sinueux. Et reconnaître d’autres façons d’habiter la tech.
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Charlotte Jestin - DG La French Tech Grand Paris : "Start-up et grands groupes doivent partager des objectifs clairs"
Devenir une Tech Company demande d'aller au-delà de la technologie, d'adapter son organisation mais aussi sa culture. Mais collaborer avec des start-up demande une vraie discipline, explique la directrice French Tech Grand Paris.
Devenir une Tech Company demande d'aller au-delà de la technologie, d'adapter son organisation mais aussi sa culture. C'est pourquoi de nombreuses grandes entreprises font aujourd'hui appel à des start-up, en espérant que leurs équipes, au travers de ces collaborations, acquièrent un nouvel état d'esprit. Que le dynamisme des start-up rejaillisse sur elles, pour leur donner davantage d'agilité, faciliter les démarches d'innovation.
C'est une possibilité. Mais c'est loin d'être gagné d'avance. De la même façon qu'on ne peut pas se déclarer agile du jour au lendemain, il y a une phase d'apprentissage, mais cela requiert surtout beaucoup de préparation en amont, de l'acculturation et de l'alignement.
Pour vous en convaincre, je vous propose ci-dessous un échange avec Charlotte Jestin, Directrice Générale, La French Tech Grand Paris.
Les partenariats grands groupes et start-up permettent-ils vraiment de booster l’innovation ?
Oui bien sûr, à condition que chacun fasse preuve de pédagogie et de transparence. Il y a beaucoup d’attentes d’un côté et de l’autre ; tout le monde espère accélérer, mais si les deux parties ne sont pas alignées sur les objectifs et les moyens, cela va créer de la frustration.
Les start-up doivent être claires, par exemple, sur le poids du groupe au sein de leur portefeuille client. Les groupes doivent de leur côté être transparents sur leurs délais (cycles de décision, délais de paiement…), et se concentrer sur le cœur de métier de la start-up pour une efficacité maximale, et pour limiter le sur-mesure.
Les deux acteurs doivent partager des objectifs clairs, pour que le partenariat s’avère gagnant pour les deux parties: l'idéal est que la suite soit déjà pré-contractualisée si ces objectifs sont atteints. L'idée pour avoir une collaboration dans la durée est avant tout d'anticiper la suite, pour ne pas s'arrêter au POC.
Au-delà de l’innovation technologique, peut-on espérer que cela insuffle une culture d’innovation ?
Cela dépend des objectifs de départ, la collaboration peut simplement concerner le cœur de métier de la start-up et le travail sur une technologie, mais on peut aussi s’inspirer de l'agilité des start-up en intégrant un peu de leur ADN. Attention, cela ne veut pas dire donner une soupape de décompression à certains employés qui iraient à Station F une fois par mois.
Il faut mettre en place un véritable dispositif. Les incubateurs d’entreprise, par exemple, représentent une opportunité très intéressante ; le sourcing y est vraiment sectorialisé, et les start-up bénéficient de l’effet réseau. Investir au capital peut aussi s’avérer très pertinent pour pérenniser la relation - si l’entreprise qui investit fait attention à ne pas cannibaliser son partenaire.
Cinq portraits, cinq voix. Non pour ériger des modèles, mais pour élargir notre regard sur la tech. Avec Women’s Vision, il s’agit moins de célébrer que d’écouter. Accueillir les voix discrètes, les chemins sinueux. Et reconnaître d’autres façons d’habiter la tech.
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