Avec sa mise à jour 2025, la FinOps Foundation fait tomber les cloisons : désormais, toutes (ou presque) les ressources IT — SaaS, datacenters, IA, cloud public — entrent dans le radar
Les discours sur l’avenir du travail oscillent souvent entre euphorie technologique et scénario catastrophe. D’un côté, l’IA nous promet un monde plus efficace, de l’autre, elle signe l’arrêt de mort de milliers d’emplois. Entre ces deux extrêmes, la réalité est évidemment plus complexe.
Les annonces de licenciements inquiètent toujours la Bourse. En révélant son intention de licencier 1000 personnes, soit 10% de ses effectifs, Shopify a immédiatement perdu 15% à Wall Street. Dans le cas d'une Tech Company, cela ne devrait pas inquiéter à ce point. Au contraire : l'avantage d'une Tech Company, c'est qu'elle peut tenter des "paris" business, pour reprendre les propos du CEO de Shopify, Tobi Lütke (en photo), et adapter sa configuration en fonction des circonstances.
Et dans le cas de Shopify, les circonstances ont évolué très, très rapidement.
La société canadienne, qui sert 1,7 million de marchands dans 175 pays, a connu une croissance fulgurante ces dernières années, nous apprend ZDNet. Elle est passée de 1 900 salariés en 2016 à 10 000 en 2021, aidée par l'explosion du e-commerce et du "dropshipping" (vente sur la plateforme, envoi du bien par le vendeur directement au client) en période de Covid.
Cette hypercroissance n'a été possible que grâce aux choix techniques cloud-first de Shopify (containerisation Docker en 2014, migration sur Google Cloud en 2018).
Ces mêmes choix rendent possibles des changements stratégiques imposant de réduire les ambitions - sans que cela ne remette en cause la capacité de l'entreprise à continuer ses activités et à investir de nouveau, tenter de nouveaux paris, explorer d'autres opportunités. Le volet social n'est évidemment pas négligeable, et les circonstances seraient autres en Europe de ce point de vue.
Le volet IT, en revanche, est tout à fait comparable.
Qu'arriverait-il à une entreprise qui aurait investi dans ses propres infrastructures numériques pour soutenir un tel pari business et qui se trouverait confrontée aux mêmes circonstances ? Au mieux, sa marge de manœuvre serait extrêmement réduite, au pire, elle ne pourrait s'acquitter de ses dettes et verrait son pronostic vital engagé.
On pourrait bien sûr arguer qu'une telle entreprise n'aurait peut-être pas osé faire un pari si risqué. Probablement. Mais quel est l'avenir d'une entreprise qui n'ose pas prendre des paris business ?
Pour nous, cette annonce de Shopify n'est pas inquiétante. C'est un bon signal, celui d'une entreprise qui dispose des capacités de s'adapter. De se replier après une phase d'hypercroissance, pour mieux rebondir ensuite, puisqu'elle a les moyens techniques de le faire.
Le texte régulant l'IA dans l'Union européenne est entré en vigueur. Généralement perçu comme un frein, il peut aussi être vu comme une opportunité de faire les choses différemment.
Stratégie, cas d’usage, acculturation, plateforme tech… ALM a été l’un des premiers clients de WEnvision pour la GenAI à l’échelle, dans un secteur particulièrement contraint par la réglementation. Les cas d’usage et l’adoption en cours constituent d’ores et déjà un beau succès.
Les PM gérant des interfaces Web publiques feraient bien de s'y intéresser si ce n'est déjà fait : le référentiel d'amélioration de l'accessibilité sera dans quelques mois obligatoires pour toutes les entreprises au CA supérieur à 2 M€.
Depuis plusieurs mois, je vis une immersion totale dans l’univers de l’intelligence artificielle générative en entreprise. Ce que j’ai découvert ? sans accompagnement, elle est mal utilisée. Entre scepticisme, opportunités, et enjeux générationnels, je vous livre mes constats.