Plaidoyer pour une modélisation des données à l'échelle de l'entreprise
Gouvernance, efficacité, performance... sont à portée de main, pourvu qu'on se penche sérieusement sur un processus fondamental qui structure l'information de son SI.
A court ou moyen terme, aucune menace ne pèse sur les dev : il faut au contraire davantage d'IA pour satisfaire les besoins.
Vous avez tous lu comme moi que l’IA générative allait augmenter la productivité des développeurs jusqu’à, in fine, supprimer des emplois d’ici peu. Voire le métier même de développeur. Vous y croyez, vous ? Pas moi.
Oui, l’IA générative augmente considérablement la productivité des développeurs. C’est un formidable assistant, qui va réaliser les tâches les plus rébarbatives : écrire le code pour requêter une API, ajouter des champs dans une interface Web ou traduire un code d’un langage vers un autre. Des tâches normées, fastidieuses, sans valeur ajoutée.
L’assistant ira éventuellement plus loin, générant une grande partie du code applicatif souhaité, à partir de prompts, voire de schémas à main levée - une implémentation moderne, dopée à l’IA, de l’esprit du Model Driven Development, né au début des années 2000, où on envisageait de concevoir l’ossature d’un logiciel à partir de sa modélisation en UML.
Le MDD n’a jamais décollé. Trop ambitieux, trop rigide, pas suffisamment performant, etc. De par leur souplesse, leur performance et leur simplicité d’utilisation, les outils de développement intégrant de l’IA générative ont eux toutes les chances de réussir.
Cela ne veut pas dire pour autant que les nouveaux outils de dev intégrant de l'IA diminueront le besoin en développeurs dans les années qui viennent. Trois réflexions à ce sujet :
Non seulement les développeurs ont encore de beaux jours devant eux, mais en plus, l’IA générative leur simplifiera grandement la tâche. Pour la plus grande satisfaction des DSI qui le mettront en œuvre.