Avec sa mise à jour 2025, la FinOps Foundation fait tomber les cloisons : désormais, toutes (ou presque) les ressources IT — SaaS, datacenters, IA, cloud public — entrent dans le radar
Les discours sur l’avenir du travail oscillent souvent entre euphorie technologique et scénario catastrophe. D’un côté, l’IA nous promet un monde plus efficace, de l’autre, elle signe l’arrêt de mort de milliers d’emplois. Entre ces deux extrêmes, la réalité est évidemment plus complexe.
Jean-Christophe
Laissy - Partner BCG : "Le Cloud s'inscrit dans la mouvance Green IT"
Entre l’efficacité énergétique du Cloud, qu’on n’atteindra jamais ‘on premises’, des serveurs mutualisés présentant un taux d’utilisation inégalé et les efforts des fournisseurs de Cloud pour s’alimenter en énergie bas carbone, on arrive à un écart gigantesque.
“La notion de FinOps doit arriver dès le début de la réflexion Cloud. Parce que concevoir une architecture Cloud fonctionne à l’envers de ce qu’on a toujours fait. Il faut partir des capacités des fournisseurs de Cloud et de leur modèle de tarification pour déterminer l’architecture.
C’est surprenant au début, compliqué à appréhender, cela ne plaît pas forcément aux architectes, mais c’est absolument nécessaire. Sinon on se retrouve avec des DSI qui estiment, études tarifaires et expérimentations à l’appui, que le Cloud est un piège et qu’ils paient plus cher pour le service fourni par le fournisseur Cloud que ce qu’ils sont capables de faire en interne.
Et en réalité, quand on creuse un peu, on s’aperçoit qu’ils se sont généralement contentés d’une comparaison 1 pour 1 ; par exemple, en demandant au CSP de leur chiffrer le coût de 250 VM (parce que c’est ce que consomme leur application en interne), sans penser qu’après nettoyage, optimisation, nouvelle politique de réplication de données, ladite application pourrait se contenter de 40 workloads dans le Cloud.
Je ne dis pas qu’il ne faut pas faire de ‘lift & shift’, au contraire, mais avec un minimum d’optimisation. Cette bascule de l’intégralité des applications dans le Cloud est même essentielle pour supprimer de la complexité : lorsque tout fonctionne selon le même paradigme, on gagne en tranquillité, la sécurité est bien supérieure et on peut enfin se consacrer aux vrais sujets, ceux qui créent de la valeur.
C’est fondamental aussi pour entraîner une bascule culturelle des équipes IT. La première fois qu’un responsable FinOps demande aux équipes quelles applications il est possible d’éteindre, on le regarde bizarrement : c’est une question qui ne se pose jamais dans un datacenter ‘on premises’.
Cela fait en revanche partie de la culture Cloud, qui s’inscrit dans une mouvance Green IT. Entre l’efficacité énergétique du Cloud, qu’on n’atteindra jamais ‘on premises’, des serveurs mutualisés présentant un taux d’utilisation inégalé et les efforts des fournisseurs de Cloud pour s’alimenter en énergie bas carbone, on arrive à un écart gigantesque.
Pour en tirer le meilleur parti, mais aussi réaliser des économies, il faut embrasser ce changement culturel, s’intéresser aux rapports FinOps fournis par les fournisseurs de Cloud, nommer des responsables FinOps disposant d’un pouvoir ou du moins d’une véritable influence sur les architectes, les développeurs, les exploitants.
Cela nécessite une évolution des mentalités de toutes les équipes IT, à commencer par les DSI.”
Avec sa mise à jour 2025, la FinOps Foundation fait tomber les cloisons : désormais, toutes (ou presque) les ressources IT — SaaS, datacenters, IA, cloud public — entrent dans le radar
Les discours sur l’avenir du travail oscillent souvent entre euphorie technologique et scénario catastrophe. D’un côté, l’IA nous promet un monde plus efficace, de l’autre, elle signe l’arrêt de mort de milliers d’emplois. Entre ces deux extrêmes, la réalité est évidemment plus complexe.
Stratégie, cas d’usage, acculturation, plateforme tech… ALM a été l’un des premiers clients de WEnvision pour la GenAI à l’échelle, dans un secteur particulièrement contraint par la réglementation. Les cas d’usage et l’adoption en cours constituent d’ores et déjà un beau succès.
Depuis plusieurs mois, je vis une immersion totale dans l’univers de l’intelligence artificielle générative en entreprise. Ce que j’ai découvert ? sans accompagnement, elle est mal utilisée. Entre scepticisme, opportunités, et enjeux générationnels, je vous livre mes constats.