Henri Pidault - DSI SNCF : "Le FinOps, pour migrer dans le Cloud intelligemment"

La pratique du FinOps génère des économies substantielles, de l’ordre de 10 à 20% sur la facture annuelle.

Henri Pidault - DSI SNCF : "Le FinOps, pour migrer dans le Cloud intelligemment"

Ce témoignage est extrait du Livre blanc "FinOps" 🗝

< FinOps : ceux qui mettent en œuvre témoignent

Le FinOps chez nous a démarré au sein des équipes de développement. On s’est vite aperçu que ce n’était pas très efficace, il manquait une véritable volonté d’agir. Nous avons donc changé notre fusil d’épaule et confié le sujet à des contrôleurs de gestion. Cela a changé la donne. Ils font la chasse aux dépenses inutiles, ils aident les parties prenantes à mieux consommer le Cloud.

Tout cela se fait en bonne intelligence, dans le cadre d’un « numérique responsable ». C’est un thème fédérateur. Il crée de l’adhésion, motive les personnes à faire attention en codant, donne du sens à la recherche d’économie pour les ressources de la planète.

Cela coïncide vraiment avec l’intérêt de l’entreprise. L’idée initiale n’était pas d’avoir un responsable FinOps pour faire des économies, mais plutôt de capter les économies qu’on peut réaliser grâce au Cloud.

Au final, la pratique du FinOps génère des économies substantielles, de l’ordre de 10 à 20% sur la facture annuelle. Bien sûr, c’est un nouveau métier, pour les contrôleurs de gestion. Ils ont dû se former et ils montent en compétences au fur et à mesure. Surtout, c’est valorisant, car il y a des économies à la clé et ils aident les équipes à optimiser leur usage du Cloud. Et l’optimisation s’accroît chaque année, en même temps que nous progressons dans notre usage du Cloud.

Le vrai sujet, en fait, n’est pas de migrer dans le Cloud, c’est de le faire intelligemment, sans que ça coûte une fortune. Le ‘lift & shift’ pur est illusoire pour un système d’information aussi complexe que le nôtre, nous sommes obligés de retoucher au code. Donc quitte à refaire des développements, autant investir sur l’avenir, aller sur du ‘serverless’ et là, on peut diviser par 2 ou 3 le coût d’exploitation.

Même chose pour le réseau et la sécurité. Il faut arrêter de dépenser des fortunes pour maintenir un réseau d’entreprise fermé, de prioriser la carence des débits, hiérarchiser les flux, etc. Toutes les entreprises qui ont subi des cyberattaques pensaient qu’un réseau fermé d’entreprise les protégerait mieux.

Le Cloud a changé cette perspective. Le Cloud est le SI le plus complexe du monde, et pourtant ça fonctionne, parce que c’est un réseau ouvert, que tous les acteurs se protègent individuellement (‘zero trust network’) et échangent entre eux au travers d’API sécurisées. Nous avons donc changé de paradigme ; désormais, nous considérons que le SI d’entreprise est une extension d’Internet et que le réseau d’entreprise, c’est Internet.

Cela enlève de la complexité, les infrastructures sont plus légères et le budget réseau est lui aussi allégé. Par contre, il faut concevoir des services numériques compatibles avec ce concept et cela va prendre du temps. En attendant, les VPN ont encore de nombreuses années à vivre.

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